Les armes d'Arma

Messages : 211 Date d'inscription : 02/08/2008

Qui sait si elles serviront un jour à la venger ?

Les armes d'Arma Epee_bouclier

Messages : 211 Date d'inscription : 02/08/2008

Comme prévu, Spads avait pu rejoindre Aurillac pour y rencontrer SE Ivrel. Arrivé un jour avant elle, il se préparait à vivre un tournant important dans la vie qu'il suivait depuis son jeune âge. Ce qui se manifestait chez certains par un excès d'activité ou de mouvement le rendait étonnamment calme et méditatif. Ainsi, assis à l'auberge, ses pensées vagabondaient en direction d'Espalion où ses filles attendaient son retour sous la garde de Lilou. Il était légèrement descendu dans son siège, les jambes croisées sous la table et devant lui gisait une chope qui contint sans doute, quelques minutes auparavant, une petite quantité de bière.

Il semblait relire quelques notes prises pendant son séminaire, comme pour réviser une dernière fois avant d'être interrogé. Cependant, une observation plus précise aurait montré que ses yeux n'étaient pas fixés sur les lettres dessinées sur le parchemin. Plutôt que la peur de se tromper sur ses connaissances, il espérait ne pas s'être trompé dans ses choix et se perdait dans le monde de ses pensées, là où les yeux sont inutiles et justes bons à observer un brouillard sans fin.

En prenant cette voie, il renonçait à sa vengeance, à la violence et au combat. Au fond, il savait bien n'aimait pas se battre et n'était aucunement versé dans le maniement des armes, mais ce qu'il s'était passé à Belley avait éveillé en lui une volonté de revanche. Lententement, ce sentiment avait laissé place à la foi et à l'idée que ceux qui avaient fait souffrir Arma ne pouvaient qu'être sous l'emprise du péché. Il se souvint de la nuit précédent l'enterrement de son épouse, ses gestes. Il se vit prendre son épée et la porter symboliquement depuis lors. Il fallait tourner la page et se séparer de l'arme, non pas pour oublier mais pour changer.

D'un air décidé, il se mit debout et sortit de l'établissement en direction du marché qu'il avait repéré le matin même. Une fois sur place, il alla quérir le premier forgeron venu et demanda à combien il pourrait lui racheter l'épée. Ancien forgeron lui-même, il avait une bonne idée du prix de l'objet et si mit à négocier tour à tour avec plusieurs interlocuteurs, sans discrétion.

Messages : 46 Date d'inscription : 27/08/2008

Théodred, se baladait dans les rues d'Aurillac, il aimait flaner à la recherche de sa nouvelle proie féminine du soir. C'est alors qu'au détour d'un ruelle il aperçut une jeune femme, qui regardait étrangement un groupe de personnes. Elle était presque caché, il s'approcha le sourire en coin, et se pencha à son oreille.

Bonjour belle Dame.

Celle ci sursauta comme théo l'avait espéré, il remarqua sa main sur sa besace et comprit qu'on l'avait prit pour un quelconque malfrat de bas étage, légèrement offusqué mais amusé de la réaction il commença à parler à la jeune.

Bonjour jeune personne.......Il avait une grosse bourse à la main, assez conséquente...........Que diriez-vous de me tenir compagnie ce soir, en tout bien tout honneur.........Puis il chuchota tout bas......Et plus si affinité et que le coeur vous en dit.

Il vit les yeux de la jeune, presque sortir de leurs orbites, et sa main commencer à se lever en direction de son visage, pour le gifler certainement. Mais quelque chose l'en empêcha et son regard se retourna vers le groupe un peu plus loin, puis de nouveau vers lui. Le sourire malicieux aux lèvres, il la voyait redresser la tête et prendre un air hautain et sûre d'elle.

"- Bien Messire, je vous suivrais ce soir pour vous tenir compagnie et pas plus, mais en échange"...........elle désigna le groupe............"Cette homme en mantel marron, achetez lui l'épée qu'il désire vendre et ce sera mon paiement. Par contre mettez le prix qu'il faut."

Il la regardait surpris en se disant, "quelle drôle de demande!!", Il était si séduisant qu'on lui demandait souvent plus que cela. Enfin peu lui importait, s'il pouvait être en charmante compagnie le soir même. Il se dirigea vers le groupe et batailla pour avoir l'épée, il monta le prix au maximum de sa bourse.

Messages : 211 Date d'inscription : 02/08/2008

Spads venait d'essuyer son quatrième refus d'affilé lorsqu'un homme d'apparence jeune et à fière allure se présenta devant lui. Il n'avait pas l'air ravi mais décidé, et faisait penser à un petit garçon qui venait de se faire refuser un cadeau par sa mère.
Le savoyard eut un long regard pour les vêtements de Theodred ; bien qu'il en ignora le nom, il se méfiait, par expérience, de ces indivius pour qui l'argent offrait la vertu. Il écouta toutefois sans montrer aucune animosité et comprit, par dela le discours emphatique de son interlocuteur, que celui-ci désirait lui acheter son épée.
Il n'aurait pas encore eut à faire face à tant de "non merci", Spads aurait certainement cherché à poser des questions et à enquêter sur la motivation qui poussait un parfait inconnu à lui acheter son épée ainsi, sans démarchage préalable. Mais la situation était différente, il voulait vendre l'arme avant de revenir sur sa décision. Il devait en tirer suffisamment pour s'acheter des vêtements plus sobres et plus représentatifs de sa nouvelle condition.

Bien votre altesse, je pensais la céder à 210 écus mais puisque vous m'avez l'air de noble lignage, ça sera 205.

Messire... Mon père. Oh, pardonnez moi mon père, je n'ai ici que 200 écus et je ne puis me résoudre à ... Parfait ! Ça ira pour 200 écus, je vous remercie de votre générosité. Mais... Heu bien, d'accord, ça me va également.

Vous verrez, c'est de la bonne qualité, il suffira de la faire briller un peu. Que le Très Haut veille sur vous, mon fils.

Prenant la bourse et tendant l'épée, Spads quitta son interlocuteur en prenant la direction d'une échoppe de tisserand distante de quelques dizaines de pas mais dont la devanture était visible de loin.

Messages : 46 Date d'inscription : 27/08/2008

Théodred prit l'épée dans ses mains sans même y jeter un coup d'oeil, il regardait l'homme et se demandait ce qu'il faisait là devant un homme d'église. Il lui laissa la bourse qu'il avait dans les mains, essayant de ne rien laisser paraitre sur sa façon de gagner ses écus.

Que le Très Haut veille sur vous, mon fils.

Théo se retournait vers l'homme d'église avec un rictus qui se devait d'être un sourire, mais il avait vraiment beaucoup de mal avec ce genre de mots concernant le très haut, sa route étant plutôt forte éloignée de cette voix. Il retournait alors vers la jeune femme après avoir salué l'homme.

Un sourire en coin il allait d'un pas assuré vers la jeune femme en arrivant à sa hauteur, elle voulait prendre l'arme des mains de théo. Il reculait alors et le regardant d'un air de ne pas lui faire.

Hum hum..........Charmante personne vous croyez que je vais vous la donner comme ça...........On ne me la fait pas à moi, vous l'aurez lorsque vous viendrez la chercher ce soir................Je vous attendrais là..............Il montrait la devanture d'une auberge.................Je serais bien tranquillement à siroter un verre et après votre soirée je vous la donnerais. Pour le moment elle m'appartient.................Il lui sourit l'air malin et maintenant il savait qu'elle viendrait.

Messages : 46 Date d'inscription : 27/08/2008

Awenna en voyant l'homme lorsqu'elle se retourna, durcit son visage sans le vouloir, puis ce qu'il lui demandait, elle ne l'aurait jamais imaginé, certes ses vêtements neuf d'il y a quelques mois et ses voyages à répétitions ne faisait pas d'elle, une personne bien mise. Mais elle n'était pas non plus une de ces femmes que l'on paye pour profiter des joies de la chair.
Elle levait sa main prèt à lui asséner une gifle dont il se souviendrait longtemps. Seulement voile elle avait besoin d'argent et rapidement, Spads vendait son épée, et elle voulait la récupérer, déjà pour l'aider, s'il la vendait c'est que pour elle il avait besoin d'écus, et comme ça un jour prochain, il pourrait la récupérer.

Lorsqu'elle fit part à l'homme qui l'avait surprise, de ce qu'elle voulait en échange de cette soirée, Awenna fut surprise de son accord.
Caché au loin dans l'angle d'une ruelle, elle voyait la scène se dérouler, et lorsqu'il réussit à l'avoir, un sourire se dessinait alors sur son visage. Elle n'allait surement pas passer la soirée avec lui et lorsqu'il lui donnerait l'épée, elle fuirait le plus vite qu'elle le pouvait.

Revenant vers elle, elle vit son sourire et il ne lui plut pas du tout, et ses craintes ce sont avéré être vrai, car lorsqu'elle tendit la main vers l'épée celui ci , la garda bien contre lui et fit part de SON marché à lui.

Awenna marmonnait, mais si elle voulait cette épée, elle n'avait guère le choix, elle se devait de passer cette soirée avec cet homme bizarre ou plutôt louche.